Toison d'or
L’ordre de la Toison d’or est un ordre de chevalerie qui a été fondé par Philippe le Bon, duc de Bourgogne, à Bruges, le 10 janvier 1430, à l’occasion de son mariage avec Isabelle de Portugal. Avec la création de cet ordre, Philippe le Bon, outre la défense de la foi chrétienne, poursuivait le but politique d’unifier la noblesse des Etats bourguignons. Le nom de l’ordre est inspiré du mythe grec de la Toison d’or. L’insigne distinctif de l’ordre est un collier en or, composé d’une alternance de fusils (terme de l’époque pour désigner des petites masses d’acier servant à produire des étincelles) et de pierres à feu auquel était suspendu la toison d’un bélier. Par ailleurs, l’une des devises de l’ordre est Ante Ferit Quam Flamma Micet (Il frappe avant que la flamme ne brille). Le premier chapitre se tint à Lille en 1431. Par la suite, il devait y avoir une réunion annuelle de tous les chevaliers, appelé le chapitre général, le jour de la Saint André, patron de la maison de Bourgogne et de l’ordre. Le premier chevalier breveté fut Guillaume de Vienne, numéro deux après le Duc de Bourgogne. L’ordre comptait 25 chevaliers en 1432 puis très rapidement 31. Charles Quint porta le nombre à 51 en 1516. Actuellement, ils existent encore deux branches historiques qui sont le fruit des bouleversements et de l’évolution de l’histoire de l’Europe. L’ordre de la Toison d’or autrichien a conservé son côté chevaleresque. C’est une compagnie aristocratique et catholique, reconnue personne morale par l’Autriche en 2000. L’archiduc de Habsbourg-Lorraine en est le grand maître. L’ordre de la Toison d’or espagnol est devenu une simple décoration pour le mérite mais la plus prestigieuse en Espagne. Depuis le XIX siècle, cette décoration est accessible à des roturiers et des non-catholiques. Felipe VI d’Espagne en est le grand maître. La série a été réalisée par Marcel Vergeylen à partir des kits Pegaso. Il n’y a que trois figurines existantes par personnage historique représenté. Deux sont de facture classique, peinture brillante et la troisième a une peinture matte beaucoup plus travaillée dans les détails. Les blasons sont tirés du livre « Le costume de l’armure et les armes au temps de la chevalerie », livre I , de Liliane et Fred Funcken, aux éditions Casterman, 1977, Belgique. Dans ce même ouvrage, les règles de la joute et du tournoi sont remarquablement expliquées. Les chevaliers sont équipés de leur casque de tournoi surmonté du timbre en carton ou en bois (symbole de la maison du chevalier; animal réel ou fantastique, tour, etc …) et le lambrequin (pièce de tissu attachée à l’arrière du casque). Les épées de tournoi étaient en bois ou en métal léger. Que le meilleur gagne !
PS: Les chevaliers exposés dans la galerie des photos ont été réalisés soit avec une peinture toy soldier soit model soldier en seulement 3 exemplaires pour chaque type de décoration.